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« Je pense que le Grand Parc était étrange pour nous, car nous n’avions pas l’habitude de ces grandes constructions. »

(Jacqueline Sicre, 89 ans)

« Les commodités étaient dans le jardin et il y avait une salle de bain humide et froide où il fallait allumer un poêle à 5h du matin, si on voulait se débarbouiller à 7h ! »

(Mme M., 100 ans)

« Pour moi, l’après-guerre c’est surtout des souvenirs de bals. J’aimais tellement danser pendant la débâcle allemande que j’y allais quoi qu’il m’en coûte ! »

(Renée Dupouy, 91 ans)

« Je me souviens de la fois où j’ai vu les dégâts des bombardements à Royan, mon dieu ! Tout était détruit… mais il est vrai qu’après ça, il y a eu de belles reconstructions modernes ! »

(Lucienne Pantet, 89 ans)

« La Reconstruction de Bordeaux n’a réellement commencé qu’en 1957. J’ai trouvé cette reconstruction très lente. Ma femme et moi avons retrouvé une ville totalement transformée dans les années 70 ! »

(M. P., 97 ans)

« En 1958, mon mari m’a offert un réfrigérateur pour la naissance de notre fils. C’est l’un des principaux changements miraculeux après la Libération : les réfrigérateurs, mais aussi les aspirateurs !

Quelle joie !! »

(Mme L., 92 ans)

« Je me souviens de cette nouvelle matière, le Formica, mais les maisons n’en étaient pas transformées pour autant, car beaucoup de personnes ont gardé leurs vieux meubles. »

(Mme L., 88 ans)

« Je me souviens des constructions d’un architecte « monsieur Pouillon ». Il fallait s’y habituer, maintenant le moderne ça passe, mais au début ça choquait l’œil ! »

(Mme D., 77 ans)

« En 1962, j’ai enfin connu l’apport du confort moderne, car avant, mes beaux-parents qui étaient vieux jeu ne voulaient rien acheter de moderne ! »

(Mme V., 93 ans)

« Ce qui me faisait plaisir dans cette reconstruction, c’était de voir les « briques rouges » et les maçons qui rebâtissaient en dur les maisons et de voir mes amis revenir vivre dans de bonnes conditions sanitaires. »

(Mme Le B., 96 ans)


« J’ai entendu les slogans et j’ai vu des affiches sur la Reconstruction ! J’ai vu des quartiers de Bordeaux démolis, puis quelques années après, ces quartiers se sont reconstruits. »

(Mme B., 92 ans)

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